on m'avait dit

Guccio souria tendrement et pris la main de Kameron dans la sienne

La Lombardie... c'est ironique, maintenant que j'y pense, même mortel je n'y ai pas passé la majorité de mon temps. Si l'on doit calculer d'ou l'on vient par le temps qu'on y a passé, je suis un enfant des routes. Mon âme cependant est Lombarde, sans l'ombre d'un doute... même si mon coeur est ici, maintenant.

Je me souviens surtout de la température, du vent qui souffle fort et sans arrêt, les multiples teintes de vert dans les arbres et dans le sol, des fourrures que tout le monde portait dans nos hivers blancs mais pluvieux, de l'ombre des montagnes du nord sur les routes alors que le soleil se couche ou qu'il se lève...

Comme les Écossais, nous les Lombards somment divisés en clans, et comme les Écossais, nous sommes fiers de qui nous somment... La comparaison en est presque irréelle. Tour à tour nous avons été sujets de Charlemagne, puis plus récemment du Saint Empire Germanique... mais depuis... 1176 je crois, nous sommes, grâce à une alliance avec le Pape, une nation indépendante, la Ligue Lombarde. HA! Dire que même Frédéric Barberousse n'a pas réussi à nous faire taire! Plus d'une défaite humiliante nous lui avons donné, HAHA!

Après un petit cri de guerre aigu, typique de son clan sans aucun doute, il prit une pause pour prendre une gorgée de sa coupe, puis reprit.

Je suis moi-même de Milan, mais plusieurs autres cités ont été bâtties par les miens... Brescia, Bergame, Pavie, Crémone, Mantoue... La Lombardie que j'ai connu n'existe malheureusement plus aujourd'hui. À mon époque c'était beaucoup plus... rural, plus naturel, on pouvait s'arrêter un moment et laisser la terre dicter le cours des choses. Je retrouve la même chose ici... la terre vit encore beaucoup à travers le gens ici, et je ne peux m'empêcher de retrouver des sensations que je pensais oubliées.

Je retrounerai voir ce qu'est devenu mon pays un jour, peut-être, et si la chance me sourit sur ce souhait, peut-être pourrez-vous m'y accompagner?

Au fil du récit Kameron avait observé guccio dans sa gestuel, tentant de le replacer dans le contexte qu'il détaillait avec autant d'enthousiasme. Sa demande la fit sourire, lui rapelant vaguement un autre moment de sa vie qui avait été des plus similaires. La réponse n'en serait pas tant différente.

Elle prit sa coupe et regarda le liquide qu'elle s'amusa à faire tournoyer.

Il m'en ferait grand plaisir. Je n'ai pas encore eut la chance d'explorer beaucoup le territoire.

Elle leva les yeux sur Guccio.

Les territoires inconnus ont toujours été très attirants.

Un mince sourire étira ses lèvres alors que son regard avait quelque chose de... pétillant.

* Lorsque Valrok s'assoit sur la peau et accroche à peine la bouteille que Suileabhan tient en dormant, il se réveille d'un coup sec en criant *

AYE!!!! TOUCHE PÂ À MA BOUTEILLE!!!

* Constatant que c'est Valrok, son visage devient plus sympathique*

ah! c'est l'autre gangrel d'Écosse! veux-tu une gorgée d'bière aux pétates?

Guccio approcha la main de Kameron de son visage et lui embrassa la paume doucement. Le pétillant des yeux de Kameron trouvait un reflet identique dans ceux du Lombard

En effet...

Valrok tendit la main et lacha un grognement. Cela ressemblait a un rot et un oui mélanger ensemble. S'étant relever,il voyait la scène entre Kameron et Guccio. Il prit la bière sans même que Sweeney lui ai donner et en prit une grosse gorgé en regarda toujours Kameron et Guccio pui slacha un léger grognemetn que seul Suileabhan pu entendre cependant, celui-ci pouvait voir ses crocs qui était sorti.

Il tenta de se reprendre et ses crocs se rétractèrent. Il se recoucha puis regarda fixement le plafond. Le cri de loup vint perturbé ses pensés. Il ne savait plus ou donner de la tête. Son esprit, du moin peu évoluer que les autres, était troublé par tout se qui se passait. Il décida d'Attendre patiament sur la couche, ou Sweeney était aussi. Il balaca la tête de gauche a droite et un mot en sorti en grognant.....

-F...fem....femme....

Puis il lacha un long soupir.

aaaaaaah les femmes! tu peux l'dire!!

Incertaine de ce geste, Kameron eut une moue un peu confuse un instant. Le baise main normalement ne lui faisait pas cet effet, mais de se faire prendre par la paume en devenait... plus intime.

Un long et profond hurlement l'arracha à ses pensées. Elle se retourna vivement vers la porte de l'auberge puis vivement vers Guccio.

Avez-vous entendu? Qu'est-ce que cela pouvait bien être?

Le Lombard soupira en fronçant les sourcils.

J'ai une bonne idée de ce que c'est, ou plutôt, de qui c'est. C'est une chose que j'aurai à adresser éventuellement. Rien d'inquiétant je vous assure... mais je devrai m'en occuper dans une éventualité très proche.

Je vous découvre bestiale ce soir, je ne croyais pas en plus que vous traitiez avec les bêtes.

Cette idée la laissait perplexe au départ, mais quelque chose dans son regard sembla changé avec le tournure de son esprit, un genre d'excitation.

Je commence à vous voir de plus en plus.. hum.. sauvage serait-il approprié?

Le gangrel se leva , rapidement. Il fit un signe de salut a Sweeney, par la suite un regard vers les deux tourteraux. Il ne prit pas soin d'attendre a l'exterieur et il se métamorphosa en une énorme bête. Il était d'un blanc immaculé et rayé noir. Ses mains devinrent d'énormes pattes et des griffes accéré en sortait. Un énorme tigre blanc se tenait dans la place. Les yeux du félin était d'un vert éclatant et se rapprocha tranquillement,d'une manière gracieuse dans toute la splendeur de la bête qu'il avait prit forme, vers la porte.

D'un coup de pattes il ouvrit la porte et dévisagea une dernière fois Guccio et Kameron....Puis sorti a l'exterieur.

Guccio regarda le tigre partir par la porte. Son sourire carnassier revint rapidement. Pour toute la démonstration, impressionante il devait l'admettre, du Gangrel sauvage, il se dégageait de la posture du Lombard une certaine fiereté, un certain respect pour la nature à l'état brut. Les routes qu'il avait parcouru toute son existence lui avaient montré bien des choses. Il s'adressa, tout en regardant dehors, et avec un ton des plus moqueurs, à Kameron, pour répondre à sa remarque ultérieure.

Sauvage? Moi? Allons donc... je suis un renard dans une meute de loups, sans plus... Mais après presque plus de deux siècles dans ce monde, j'ai appris rapidement à rugir quand on grogne en ma direction. Nous avons tous en nous l'essence du prédateur... et il faut savoir composer avec, sans en avoir peur ni en abuser, simplement vivre avec le fait accompli.

Mais je vous assure, je ne suis que poli et social pour l'instant... et je ne voudrais certainement pas me fâcher, non non... ce ne serait pas approprié en si bonne compagnie.

Un fois le tigre sortit, Kameron se retourna vers son interlocuteur, l'air semi moqueur.

C'est ce que je constate, quoi que j'y voyais un terme de comparaison plus félin a coté de ce gros chat.

Pour ce qui est d'une bête j'en suis pleinement consciente dans nos conditions.

Elle glissa un regard vers son père.

Mais vous dites donc qu'ils vous arrivent d'être pire encore? Je suis bien curieuse de voir ca.

Guccio ricana et fit une révérence élégante

Si ma vie, ou pire, celle de mes proches collaborateurs, devait être remise en question, je vous ferai une démonstration de ma féroce loyauté. Le combat n'est pas mon premier réflexe pour régler une situation, mais si j'y suis obligé par gens ou circonstances... je me bats jusqu'à la dernière goutte de mon sang, c'est une question de principes.

Je prie par contre que mes dispositions caractérielles ne vous déplaise point?

Ah! parce que vous vous souciez de ce qui peut me plaire ou me déplaire chez vous?

Elle sembla amusée par la question et savait parfaitement dans quel but il la posait, si elle pouvait croire à son honnêteté. Mais s'afficher publiquement était tout autre.

Elle s'installa fermement sur son siège face à son interlocuteur d'un air décontracté.

Je vais être très franche avec vous. Je préfère le vrai et l'authenticité d'une personne plutôt que des masques et des mensonges dans l'intérêt de me plaire ou de me faire plaisir. Si ces personnes ne se font pas assez confiance pour se montrer sous leur vrai jour, pouvons-nous en retour leur faire confiance pour tout autre chose? Je trouve tout à fait indigne et sans moral de vouloir se cacher. Si une personne n'arrive pas à assumer ses actes ou sa pensée, elle devrait selon-moi, aller s'enfermer et se ligoter en un lieu isoler. Le jugement des autres n'est pas une critique, mais un simple reflet de ce que nous avons fait ou de leur imbécilité et incompréhension à eux. Toute personne est le seule maître de la vérité qu'il l'entoure.

Sur cette phrase, elle se permit une seconde rasade de vin, déjà beaucoup plus généreuse que la première.

Feyfther montra son ennuie par un baillement bien inutile. Il avait consomé suffisament d'alcool pour assomer un cheval et avait passer les 10 derniere minutes a se motivé a partir vers sa demeure.

Quand Kameron parla d'honneteté et de vérité Feyfther soupira de lassitude.

Ton idéal est noble ma fille mais bien naif. Les masques sont nécessaire a notre société parce que si tous le monde révelais toujours ce qu'il pense tu te rendrais vite compte que les vampire ne sont guere plus civilis que certain animaux. La bête qui gronde en chacun de nous s'est acclimaté a ses petits mensonge et ses phrase bien tournée.

Enfin, je suis désolé de vous interrompre, mais nous partons, je suis las de cette endroit et mon clan m'appelle. Alors si vous désirez ma protection pour le retour Guccio c'est maintenant.

Le Lombard ricana devant l'ennui manifeste de Feyfther, et se leva pour accompagner son ami.

Dans ce cas-ci, cher frère, j'ai plus l'impression que vous aurez besoin de moi pour vous tenir droit, vous avez bu assez pour assomer un éléphant! Mais je dois moi-même voir à quelques affaires... donc la compagnie sur le retour sera appréciée.

En rassemblant ses affaires, puis en repassant son chapeau de poil sur la tête, Guccio adressa une réponse à Kameron, qui avait si bien mis sur la table la question de l'honnêteté.

Je suis ici en Écosse parce que j'ai eut le courage de mes convictions et que je ne me caches jamais, pour rien, ni personne. J'ai bâtti mon destin jusqu'à maintenant de mes propres mains, et cela ne s'est pas fait en mentant et en courbant mon dos devant d'autres menteurs. Je m'exprime avec franchise à ceux qui méritent mon respect...

... et vous méritez, ma tendre amie, beaucoup plus que mon respect seul.

Voyant que les derniers visage quittaient et que Valrok avait quitté lui aussi, elle ne voyait plus l'intérêt de rester en cet endroit. Elle se leva à son tour et remit sa cape de voyage en place.

Ca ne vous ennuis pas que je vous accompagne? La route à cheval, dans la solitude du moins, est loin d'être une activité que j'affectionne.

Elle regarda son père.

J'exige l'honnêteté seulement de ceux qui me veulent du bien et envers moi.

Passant à son autre interlocuteur.

Ah Guccio, vraiment ce soir vous m'épatez. Vous avez bien saisit le sens de mes paroles. Le respect est la base de toute bonne chose. Sans lui c'est le chaos pour toute société.

Elle se demanda un instant quel était le sous entendu que Guccio avait tenter de relever...

Feyfther marcha maladroitement vers Suilebhan, il le bouscula du pieds.

Hey reveille, tiens prends le reste de ma bouteille de whiskey, je veux pas le laisser a ceux a l'aubergistre, il la gacherais.

Feyfther deposa la bouteille a coter de l'ivrogne et se mit en route vers le dehors, toujours aussi maladroitement.

Guccio se rapprocha de Feyfther et lui déposa une grande main sur l'épaule en ricannant.

Ma foi mon frère, il faut garder la ligne droite... laisses-moi t'aider un moment. Je m'appuie tellement sur toi pour une multitude de chose, je m'en voudrais de ne pas être là pour un simple abus de liquides ennivrants.

D'un clin d'oeil, le Lombard réussi à faire accepter son aide à son ami bougon, puis fit signe d'un sourire à Kameron de les suivre. Si Feyfther devenait plus grognon en chemin, ils ne seraient pas trop de deux pour gérer le situation.

Un peu déçue du comportement ivre de son père, Kameron se rapprocha malgré tout de lui et de l'odeur pestilentielle d'alcool qui l'accompagnait maintenant. Le sourire du lombard fut encourageant à les suivre.

Ah, je me demande bien comment il a bien pu faire sans vous lorsque Gabriel devait s'absenter.

Le plus dur était encore à venir... le monter en selle. Pourrait-il seulement chevaucher seul? Tolomei y veillerait surement.

ahahaha!!! merci Feyfther pour le whiskey!!! j'en gaspillerai pas une seule goutte! parole d'irlandais!

*ramasse la bouteille et en prend une grande gorgée et lâche un gros rote bien grave *

aaaaaah!!!