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 « Feeling » de la ville de Montréal!

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Adam Reha (Storyteller)
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Adam Reha (Storyteller)


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MessageSujet: « Feeling » de la ville de Montréal!   « Feeling » de la ville de Montréal! EmptyMar 3 Jan - 3:31

Philippe Foisy à rédigé un superbe texte pour détailler un peu l'ambiance de Montréal et son évolution jusqu'à l'époque du jeu. Ça n'a rien à voir avec la société vampirique, ce n'est que le « Feeling » général de la cité de Montréal. Enjoy! Smile

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Montréal, 2043
Cité centre du Québec, effigie sulfureuse à l’image d’un cauchemar

Montréal telle que nous la concevions au début des années 2000 n’était même pas l’ombre de ce que nous avons maintenant. Jadis, Montréal aurait été capable de se relever, de faire face aux adversités et de redevenir véritablement la plaque tournante qu’elle se vantait d’être.

Mais le vice, le laxisme, le laisser-aller et l’omnipotence de l’incompétence de ceux qui gérait notre ville fit d’elle une vieillarde gangrénée, démente et rongée par l’arthrite. L’histoire des trois dernières décennies de Montréal est celle d’une génération d’enfants gâtés aux dents pourries tirant les rênes du pouvoir sans avoir les couilles et la colonne pour faire front à la corruption. L’histoire de Montréal n’est pas digne d’être dans les livres d’histoires, l’histoire de Montréal est laide et emplie d’un malaise de vivre, d’une hantise sans pareil. Une hantise qui ne manqua pas d’empoisonné la vie de ses citoyens ni de donner son cancer aux régions avoisinante.

Voici ce qu’est devenu Montréal…

La maladie s’en prit à la ville lorsque que le Nord du Québec fut acheté, en totalité, par un regroupement de multinationales étrangères. Ces compagnies, toutes plus crasseuses et archaïques que les autres, décidèrent de se faire construire des bureaux en plein cœur de Montréal. Déjà, à l’époque, la ville battait un peu de l’aile financièrement et son maire en était presque rendu à taxer l’air que les citoyens respiraient. L’arrivé de ces industries et de leurs quartiers généraux attira à Montréal une vague titanesque d’immigration de tous les coins du monde. Du jour au lendemain, des avions transportant des gens de toutes les couleurs et de tous les dogmes arrivèrent à l’Aéroport Pierre-Eliott Trudeau. Ces nouveaux arrivants, ils arrivèrent avec leurs familles proches et leurs visions du monde. Ils arrivèrent avec leurs rêves et leurs ambitions, avec leurs plans pour Montréal et pour le Québec.

Nul besoin de dire que cette injection intraveineuse de pluriculturalisme causa une tempête. Ségrégation, xénophobie, haine et incompréhension furent tous les carburants de l’incendie qui dévora la métropole… Il y eu des révoltes et des émeutes. Des quartiers entiers, gavés de leurs citoyens d’origines extérieures, se soulevèrent les uns contre les autres. Bien rapidement, ce fut les montréalais de souche contre les nouveaux montréalais. Le crime organisé qui était sur le respirateur artificiel depuis peu, profita de cette atmosphère asphyxiante pour reprendre son emprise et la police fut dépassée. Deux kamikazes se firent sauté successivement dans la même semaine. Le premier devant le fameux CHUM presque terminée et le second au beau milieu du hall d’entrée de l’édifice la Cité du Commerce Électronique. Toutes ses tragédies forcèrent le Gouvernement provincial a demandé l’aide de l’Armée et le Ministre des affaires municipales mit la ville en tutelle. On apprit quelques jours plus tard que le premier ministre donnait sa démission et que le maire de Montréal s’était enlevé la vie…

Durant quelques mois, le gouvernement s’efforça de museler la violence en faisant parader les chars d’assauts des forces royales canadiennes tandis que le Gouvernement Fédéral calculait le montant total des couts de l’opération pour le soustraire de la péréquation québécoise… Cette démonstration de force eu l’effet escompté. Les violences se calmèrent et on cessa de voir des colonnes de fumée noire tâcher le ciel de la métropole. Lorsque l’armée se retira, après un mois d’une présence intimidante, la mairie de Montréal était littéralement vide. Démission, poursuite judiciaire, retraite dans les îles du sud, la ville était amputée de ce qui lui avait jadis servis de tête. C’est là que les industries multinationales prirent le contrôle de la ville

De nos jours, Montréal à donner son cancer au reste de la province. Les Multinationales se nourrissant des ressources naturelles du Québec ont envahi toutes les régions. Pour s’aider à séduire le peuple colonisé, elles emmenèrent avec elles ce qu’elles avaient de mieux. Ont vendis au peuple le rêve d’une vie aisé grâce plus récentes technologies que possédaient ces corporations. Ont leur vanta une meilleure vie, une ville plus libre de fardeaux. On leur vanta les mérites de la convergence des technologies, l’omnipotence du Cloud-Computing et la cybernétisation capable de tout. L’arnaque du siècle quoi.
Comme on devait s’y attendre, les politicailleux acceptèrent d’un signe de tête et le citoyen moyen goba tout comme une salope. Pour mieux faire passer la dose de venin, les multinationales investirent des milliards de dollars afin de revamper le visage de Montréal. Le métro fut allongé de Dorion à Repentigny d’ouest en est et de Rosemère à Saint-Bruno de Montarville de nord en sud. Ses wagons et ses stations furent améliorés avec les mêmes technologies qu’on avait vendues aux politiciens véreux.

Cette conversion de la ville en une citadelle technologique suant le WIFI comme du pue ne s’arrêta pas là. Les hôpitaux furent modernisés. Le regretté CHUM, victime d’un attentat kamikaze quelques mois plus tôt, fut reconstruit entièrement et tous les autres hôpitaux furent revampés. Les infrastructures routières furent aussi rénovées. Le Gouvernement Fédéral accepta de faire tomber le pont Mercier et le Pont Champlain pour qu’ils soient reconstruits, plus esthétiques et plus efficaces, contenant plus de voies et des voies ferrées pour les nouveaux SLR de la ville.

Finalement, tous les quartiers de Montréal virent leurs visages « lifté au botox ». Les compagnies, voulant loger leurs employés dans le nec plus ultra de la modernité, offrirent à Montréal des nouveaux plans d’urbanisation et de revitalisation des quartiers défavorisés. Au lieu de perpétué la tradition d’expansion géographique des villes, les industries, dans leurs ambitions sans limites, firent construire tous les nouveaux édifices en hauteur. C’est ce qui fit que maintenant, il y a des grattes ciels partout, même dans Hochelaga. Hélas, ces poussés de construction démesurées n’avantagèrent pas tous les citoyens. La Ville, n’ayant pas le dixième des moyens des multinationales, ne put pas construire d’aussi majestueuse Tours de Babel que les industries l’ayant envahie. C’est ainsi que, machiavéliquement, les citoyens de Montréal furent divisés en troupeau, ceux qui travaillent pour les compagnies ou ceux qui ne travaillent pas pour eux. Cette inégalité frappante donna de la poigne aux mouvements syndicaux, composé à la quasi-totalité de citoyens non-employés par le conglomérat d’industries. Galvanisé par la rage de leurs membres et par leur héritage de gros bras, ces syndicats décidèrent de lutter violement contre la présence des industries. Montréal sombra encore plus dans la déchéance

De nos jours, Montréal est une propriété privée. Montréal est une ville phare. Elle inspire tous les rêves et tous les cauchemars, elle est au centre de la province et au centre de toutes les convoitises. Les industries y régnant serpentent entres les lois ou les façonnent selon leurs fantasmes mégalomaniaques. Les rues sont constamment surveillées et la police n’est plus la seule à patrouiller. Avec les montées de violence des syndicats révoltés, les corporations firent pression sur la ville pour qu’elles puissent se munir d’agents de sécurités améliorés afin de protéger leurs propriétés. Dans les quartiers « appartenant » aux multinationales, la police fut vite remplacée par ces brigades privées : les escouades de pacification citoyenne. Ces agents de l’ordre sont mieux équipés, plus entrainés et ont un code déontologique inexistant. Ils sont les maitres des rues, la police municipale n’est qu’un concierge balayant les miettes. À ce jour, il est plus presque plus sécuritaire de se piquer avec une seringue usée que de marché dans les rues de Montréal la nuit. Tous les citoyens se doivent de montrer patte blanche afin de ne pas attirer le regard des Blacks dogs…

Montréal n’est plus la métropole des festivals, elle n’est plus rien de beau. L’atmosphère est comme un immense drap souillé de noirceur et d’humour noir cancérigène. L’air qu’on y respire est une entité rampante s’infiltrant dans nos vies comme la fumée crasseuse d’un fumeur pénètre dans nos paumons toujours plus malade. Déjà à l’époque des années 2000, les médias nous dépeignaient la vie avec les couleurs de la haine, de la superficialité et des amours passionnées. Maintenant, la multiplicité des sources d’informations pitoyables et notre culture de dirigeant non-imputable pour leurs gourdes, combiné à une tentative de nivellement des différences culturelles dans le noble but de facilité l’arrivés des nouveaux travailleurs immigrants, ont fait de notre ville un immense bouillon de culture abjecte. Les médias continus aujourd’hui de nous gavés de leurs inepties en colportant les bonnes valeurs des conglomérats desquels ils reçoivent leurs financements. Les centres d’achat sont plus obèse que jamais, ils vendent encore plus de rêves qu’avant et certains vendent même des implants cybernétiques. Le terme Plug and Play n’a jamais eu tant de sens. Notre société est malade de ce capitalisme dévergondé et Montréal est devenu la ziggurat du smog et du viol des droits et libertés. Nous nous sommes vendus la chair et l’âme, notre ville n’est que l’arche qui nous amène tous vers l’inéluctable horreur de la fin de nos vies…

Montréal, on se souvient…


Dernière édition par Adam Reha (Storyteller) le Mar 3 Jan - 4:16, édité 1 fois
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Adam Reha (Storyteller)
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MessageSujet: Re: « Feeling » de la ville de Montréal!   « Feeling » de la ville de Montréal! EmptyMar 3 Jan - 3:42

Quelques exemples visuels pour donner une idée de l'ambiance (pas spécifiquement de Montréal).

« Feeling » de la ville de Montréal! 1400x710

« Feeling » de la ville de Montréal! 1600x110

« Feeling » de la ville de Montréal! Metrop10

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Yassim Al-Asad

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MessageSujet: Re: « Feeling » de la ville de Montréal!   « Feeling » de la ville de Montréal! EmptyMar 3 Jan - 13:18

C'est génial! Absolument génial! Chapeau a Epic Phil pour l'ouvrage!
Sérieusement c'est motivant de lire ce genre de document et j’espère que d'autres comme ça viendront!

Mais je serai pas heureux tant qu'ont me dira pas que le CH a gagné sa 25-26-27 et 28ieme Coupe Stanley après que les joueurs ai été tous cybernétisé Chara-Style et que les Nordiques sont revenu a Quebec (Que dire des Expos?) suite a l'achat d'une équipe par une union Quebecor-Red Bull. :p Humour.
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Adam Reha (Storyteller)
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MessageSujet: Re: « Feeling » de la ville de Montréal!   « Feeling » de la ville de Montréal! EmptyMar 3 Jan - 13:21

Hahaha!

Des cyber-hockeyeurs!!
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Yassim Al-Asad

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MessageSujet: Re: « Feeling » de la ville de Montréal!   « Feeling » de la ville de Montréal! EmptyMar 3 Jan - 13:26

Bah quoi dans ton book tu parle que le sport es plein de joueurs augmenté alors aussi bien jouer la dessus! D'ailleurs, ça me rappel un vieux roman que j'ai lu au primaire début secondaire appelé Hockeyeur Cybernétique. Bon petit bouquin.
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Shade (Storyteller)

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MessageSujet: Re: « Feeling » de la ville de Montréal!   « Feeling » de la ville de Montréal! EmptyMer 11 Jan - 9:19

Ça donne une maudite belle idée de l'univers dans lequel on va jouer ;-)

Entk, une chose est claire, Phil doit avoir un Che Guevara de tatoué sur le coeur, et se torcher avec avec du papier cul édition spéciale politiciens ;-)

Je le soupçonne d'avoir eu un plaisir fou à faire "suicider" le maire de Montréal ;-)
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David St-Michel

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MessageSujet: Re: « Feeling » de la ville de Montréal!   « Feeling » de la ville de Montréal! EmptyVen 24 Fév - 10:42

Quoi qu'en bien y pensant... Dans l'ambiance de la partie, il pourrait être possible de se faire un tatouage sur le coeur, avec un encre spécial qui s'anime au contact d'une lumière particulière sur la peau, par exemple...

Donc, l'expression "J'ai quelque chose tatoué sur le coeur" pourrait être littéral, et non seulement une métaphore. Je vois bien des membres d'une société secrète se faire tatouer de la sorte, afin d'éviter des soupçons.

Quelqu'un pourrait bien se faire tatouer quelque chose sur l'oeil, tant qu'à y être...
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