« Viens à moi petite fleur » dis-je cette fois ci à haute voix.
Mais la fleur avait arrêté de pleurer. Elle avait crié un moment, mais ça n’avait pas duré longtemps.
Cet endroit change et meure. Il s’en va comme le vent et les nuages.
Cela se passe aujourd’hui, peu importe que tant de gens, seulement hier encore, pensaient que cela se produirait dans quelques centaines d’années.
Pourtant, malgré cela, cet endroit était si éloigné du mien que le seul chemin qui pouvait encore me rejoindre était celui qui se cachait derrière une cage d’ossement qui ne serait que poussière dans les instants qui suivraient si je n’arrivais pas à me détacher.
Au moins, les mains de ces gens ne l’atteignaient pas, si seulement c’était par ce qu’ils l’appréciaient…
Nous avons tellement désirez tant d’endroit comme celui-ci où nous nous trouvions et pourtant cette noblesse s’en allait comme celle de l’humanité.
Nous n’avons pas désiré cette catastrophe, mais pourtant nous avons tellement fait pour qu’elle arrive. Pourtant, malgré tout nous n’en serons jamais triste.