Moera demande audience...

Impressionné par le faste de la pièce, Moéra prit un moment avant de répondre à son Comte par une révérence.

- Oui, Seigneur. Comme vous savez, l'assemblée vient de se terminer et nous savons maintenant que les juges attribueront les fiefs demain. Moéra n'était plus la mère sérieuse et organisée qu'elle était à l'élysée, la prestance du Prince la rendait insécure. Elle hésita à lui dire la raison de sa venue. Seigneur, vous êtes un homme sage et je ne suis que votre vassale, mais puis-je pousser l'audace à vous demander de m'instruire sur les raisons qui vont ont pousser à inviter toutes ces gens. J'ai l'impression qu'il me manque moult informations pour prendre des décisions dans plusieurs cas. Éclairez moi je vous prie.

La dame resta surprise de la question, elle n'y avait pas réfléchie.

- Non, j'imagine que mon implication y est pour quelque chose?

Moéra prit un moment pour réfléchir mais garda un contact visuel avec son hôte.

- Seigneur, je n'ai pas la prétention de connaitre les raisons qui ont poussé ma sire à nous référer à vos services. Je sais par contre ce que ma famille peut vous offrir par sa passion pour ce pays et ses racines ici. Nous sommes persistentes et engagées. J'ai confiance en ma fille et ma mère, elles sauront m'apporter leur aide lorsque le temps sera venu. Pour ce qui est du poids des responsabilités, je vous assure qu'une assemblée de créatures comme nous n'est pas plus difficile à gérer qu'un foyer, un mari et des enfants. Je dois simplement revoir mes priorités.

Je vous prie aussi de ne pas mettre la responsabilité de l'abscence de ma famille sur Dame Maeve. C'est sur moi que votre colère doit se verser. Je suis la plus apte à les convaincre de laisser leurs affaires pour notre Élysée et j'ai échoué. Dame Maeve m'a fait l'honneur de nous nominé pour cette tâche, c'est nous qui avons faillit.

Sachez par contre que je suis dévoué à cette cause et que ni l'abscence de ma famille ni la pression de l'Angleterre ne me fera reculer.

- Les officiers font un travail impeccable. Ils sont très dévoués et je leur fais confiance. L'élysée prend lentement forme. J'apprends à connaître nos invités. D'ailleurs, je me pose quelques questions sur certains d'entre eux. J'ignore la raison de la présence de la plupart mais je sens qu'elle joue pour beaucoup dans la toile de la politique écossaise. Y a t-il des choses vitales que je devrais connaitre pour mieux prendre les décisions à venir. Quel est votre opinion sur les Tremere, par exemple? Quelles sont vos relations avec les comtés voisins? Quelles sont vos relations avec l'Angleterre et son gouvernement?

-Non, Sire. Vous êtes on ne peut plus clair. Je suis ravie que vous ayez prit votre temps pour m'exposer ces informations à nouveau. Je ferai ce qui est en mon pouvoir pour garder la situation sous contrôle. Je ne prendrai pas plus de votre temps. Je vous remercie.

Le soir suivant l'assemblée, Moéra se rendit au domaine du Comte D'Artinax avec empressement. Elle se calma lorsqu'elle entra dans le grand bureau.

- Votre Excellence, j'ai plusieurs questions à vous poser mais j'ai d'abord une mauvaise nouvelle à vous annoncer.

Votre jeune protégée, Demoiselle Abigail Valdez à disparue. Nous avons retrouvé ses vêtements et un bijou qui lui appartenait. Nous avons lancé des recherches et un groupe semble optimiste de pouvoir la retrouvé.

Moéra se prépara à subir le couroux de son Excellence.

Le compte qui, comme à son habitude, n'avait pas détourné son regard de ses papiers lors de l'entrée de la Dame Moéra. Ce n'est que lorsque la nouvelle concernant la jeune femme au nom d'Abigail que la plume s'arrêta net de danser sur le parchemin.

Lorsque le compte releva la tête, il plongea son regard dans celui de son invitée.

Je vous demande pardon... j'espère avoir mal compris. Quelle nouvelle m'apportez vous au sujet de la jeune humaine?

La dame fit un effort pour rester de glace et ne pas fuir devant la menace. Valait mieux être direct, elle répéta.

- La demoiselle Abigail Valdez sembla avoir disparu. Elle est hors d'atteinte de nos habilités surnaturelles. Nous avons recu la visite d'un représentant lycant qui s'est présenté à nous comme un silver fang. Il a énoncé la disparition des deux représentants garou qui ce trouvait à l'Élysée et a avancé les problèmes des danseurs de la spirale noir en nos terres. Nous avons confirmer nos engagements dans l'entente entre nos deux peuples. Il a parler que les leurs sont divisé sur leurs opinions concernant l'accord avec cette Assemblée.

Il a ensuite présenté ses salutations à la demoiselle, lui a proposer de venir se réfugié chez les lycants, ce qu'elle semblait avoir refusé et à quitté.

Les mortels du Clan MacEwen sont à sa recherche, un groupe de notre assemblé est parti, accompagné de Crazy Bear pour la retrouver.

Moéra était satisfaite de pouvoir changer de sujet.

- Oui, j'ai reçu vos intructions. Le Seigneur Déchu Madrawd n'était pas à l'Élysée et j'ai apprit qu'il avait quitté le comté. Son éternité sera en danger au moment ou il posera le pied à Silver Valley à nouveau.

Le compte passa encore quelques instats devant la fenêtre, puis se redirigea vers son bureau, où il se rassit. mais ne repris pas immédiatement sa plume. Il regarda un instant Moéra, puis reposa ses yeux vers ses papiers.

Est ce que ce sera tout; ou si vous veniez pour autre chose, Dame Moéra.