Un retour de traverne ... (Feyfther,Kameron, Tolomei)

Fois sorti dehors, Feyfther siffla sont chien qui revint immédiatement auprès de lui. Il s'appuyais toujours sur l'épaule de Tolomei, mais celui-ci devina que son comapgnon grognons était surement moins intoxiqué qu'il le laissait paraitre.

Apres quelques pas a l'extérieur, le trio enfourcha leur monture et se mirent a trotter en direction du camp des MacEwen.

Deux yeux dans la nuit épiait le trio... de nombreuse personne avait des intérets envers l'un ou plusieurs membre de ce trio...

Ma fille, vous devrez agir plus prudament, vos charmes finiront par vous couter cher. Je sais vous me direz que cela n'est pas voulu, que vous n'êtes pas responsable de ce que vous causer dans le coeur ou l'esprit des hommes, mais a recueillir tous les animaux blesser de la région, vous serez certain d'en trouver qui verront dans votre sympathie une affection bien particulière. Ce jeune Valrok pour ne citer que celui-la est devenu une menace pour Tolomei le jours ou vous êtes devenu une personne exceptionnel. La premiere qui lui porta l'attention qu'il cherchait. Vous devrez faire attention les prochaines fois.

Il se retourna vers Tolomei

Pour ce qui est de vous Tolomei, j'ai peine a croire que vous n'ayez pas remarquer les regard insistant et les comportants de chatte en chaleur de la jeune Karyanna. Vous devrez faire attention de ne pas laisser ce genre de comportement mettre notre clan a risque.

Puis las de cette lecon, il s'adressa au deux...

Ce ne sont malheureusement pas tous les vampires qui peuvent jouer comme vous le faites sans risquer de se bruler. Il n'y a rien de plus dangeureux qu'un animal blesser et il n'existe pas de blessure plus grande que celle de son amour propre.

Kameron n'avait pas une simple pose cavalière, mais presque quelque chose d'aussi gracieux que les amazones.

Si vous me dites que j'use de mes charmes simplement en ouvrant la bouche je ferais mieux de devenir muette.

Son orgueil face à son père avait beaucoup moins d'importance quand ils étaient en intimité et Guccio n'avait plus vraiment une place de spectateur donc...

Mais, oui, je reconnais que vous avez raison. Ce gangrel s'est beaucoup attaché avant même que je ne m'en aperçoive. C'était la première fois que je voyais quelqu'un qui tenait autant à se lier par le sang, s'enchaîner à moi.

Enfin... peut-être qu'avec un peu de chance nous aurons quelques soutiens de la part des lowclans.

Elle chercha Tollomei du regard pour lui faire un bref signe du chef.

Je vous demande déjà pardon des inopportunités qu'il pourrait vous causer. Je sais qu'il peut se montrer très violent s'il vient à se fâcher. Le cas échéant je vous recommanderais de venir me quérir plutôt que de confronter.

Elle se redressa sur ses selle, l'air quelque peu las.

Si vous le désirez mon père, je ne tiendrai la conversation qu'avec des femmes. Peut-être que cela m'évitera quelques ennuis...

Feyfther grogna d'ennuis, il aurait préféré que ses deux acolyte lui fasse simplement un signe de tete... il avait pas vraiment envie de s'expliquer...

Fille j'ai appris que de t'interdire quelque chose ne te le rends que plus attrayant et je ne veux pas vous interdire de parler, mais faites attention... Je vous ai vu partir a l'écart avec cette petite ame en peine. Votre altruisme a son egard a été percu comme autre chose.

Tacher la prochaine fois d'etre clair dans vos propos... Je ne voudrais pas devoir le mettre en morceau parce qu'il a été rendu fou de jalousie ...

Repousser ou accepter des avances mais ne jouer pas avec le coeur des hommes... Je sais a quelle point vous pouvez etre boheme ou aguichante... meme sans le vouloir... vous aurez au moins retenu sa de votre mere.

Ironiquement, elle n'avait jamais connu sa mère.

Elle haussa légèrement les épaules. Elle verrait a corriger la prochaine fois.

Dites... ça vous ennuierait de me parler encore d'elle comme vous savez si bien le faire ou votre cœur se porte-t-il trop nostalgique ce soir pour ce genre d'histoire?

Elle avait toujours reconnu à son père ce don de raconter que ce soit les poèmes épiques qu'il tentait de lui inculquer ou des souvenirs tendres qui venait après les guerres.

Elle n'avait pas envie de lui faire la leçon pour ce soir, simplement d'écouter lui ferait plaisir.

Feyfther decocha un regard rempli de reproche a sa fille. La mort de sa femme avait toujours été un sujet délicat et Feyfther détestait en parler en publique. Tolomei était un ami, mais pas un proche parent.

Je crois ma fille que vos souvenirs seront plus juste que ma voix et embrumer par l'alcool. Je ne me sens pas le coeur a parler sur une grand route de la femme extraordinaire qu'était votre mère.

Je ne lui rendrais pas justice, ici sur la route, ivre et éseulé... Vous devrez attendre meilleur circomstance si vous souhaiter entendre a nouveau ces histoires.

Guccio sourit doucement. Le poids de la famille... en tant qu'Italien il en savait quelquechose, et de près. Il comprenait également de ne pas être dans la confidance, du moins, pas encore

Je crois qu'il se fait bien tard pour se lancer dans des discussions si difficiles... certes c'est un sujet délicat et important pour votre famille, mais pour l'instant je crois effectivement que tu as un peu trop bu Feyfther, et tes mots risquent de dépasser ta pensée, et te connaissant c'est la dernière chose que tu veuilles faire, non?

Et puis... je me sentirais mal à l'aise d'entendre ces histoires, comme un chien errant qui arrive en plein milieu du repas pour quêter de la nourriture à la table, et cela me chagrinerais beaucoup de faire tel déshonneur à moi-même et à mes nouveaux amis.

Il aurait voulu ajouter "les seuls amis que j'ai jamais eut", mais son regard parla pour lui.

Feyfther toujours ivre mais conscient rajouta...

Guccio mon frere, quand tu seras de notre famille en espérant que se sera pour bientot, je te raconterai notre histoire, elle est parfois sombre parfois brillante, mais c'est l'histoire des MacEwen. Du premier MacEwen au dernier...

Et comment ca j ai trop bu, je tiens encore a cheval et je suis sur que je peux encore manier avec aiseance ma claymore...

Le puissant rire de Guccio créa un écho sur le chemin.

Mon cher Feyfther! J'ai vendu de l'alcool d'Antioch à Lisbonne, et je sais reconnaître un homme éprouvant quelques difficultés à tenir sa liqueur, crois-moi!

Je n'ai nul doute que tu peux encore me pourfendre en deux avec ton arme si tu le souhaite, mais est-ce que tu peux toucher le bout de ton nez en seul mouvement et du premier coup?

Le Lombard avait très clairement adopté le ton de la plaisanterie, envoyant un clin d'oeil vers Kameron.

Kameron eut un mince sourire mais une remarque chez son père l'aait resdressée sur son cheval. Comment comptait-il exactement faire entrer Guccio dans la famille? Il avait déjà donné la main de sa première fille et elle avait déjà choisit son amant. Sa jeune nièce? Hum... pas sure mais peut-être. Il ne pourrait pas le faire entrer comme il l'avait fait avec Gabriel et surement pas par un rite quelconque. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien avoir derrière la tête. Était-il seulement au courant des intentions de Tolomei?

Le rire de Guccio fini par la tirer de ses pensées profondes. Elle se retourna vers lui et lui renvoya sa bonne humeur.

Je ne crois pas qu'il serait dans ses intérets de te pourfendre s'il tient à te faire rentrer dans la famille comme il le dit. Alors boisson ou non, je ne crois pas qu'il te soit une réelle menace.

Feyfther souria et exagerant l'ivresse en envoyant son doigt non pas sur son nez mais dans son oreille...

Bon , j'admet que j ai pris quelque verre mais je suis encore en état de conduire mon cheval monsieur le milicien hahaha.

Bon voila le campement, Je vous laisse etre reconduit a votre tente par ma tendre enfant, moi je vais rejoindre mes quartier avant de tomber de cheval

Ce n'est pas plutôt vous que je devrais raccompagner à ses quartiers?

Le ton était taquin, mais il y avait quand même un certain soucis.

Il ne changerait donc jamais celui-là, même à travers les siècles. Foutue boisson...

Kameron sauta en bas de sa monture, qu'elle prit par la bride. Elle fit demi tour sur elle-même et regarda Guccio par dessus son épaule.

Alors, vous venez?

Guccio semblait très impressioné par les manières de la jeune femme, noble, mais qui pourtant semblait affectionner faire les choses de la meilleure façon, par elle-même. Lui aussi ramena son cheval au box, et lui parla doucement, en italien, son affection pour la bête non-dissimulée. En tout et partout, la route avait rapproché le Lombard de ses montures, et parfois on aurait presque dit qu'il s'entendait mieux avec ses chevaux qu'avec d'autres hommes. Et pourtant, ses manières ramenaient rapidement à la réalité, qu'il était simplement, d'abord et avant tout, une créature fort sociale.

Une fois sa monture bien installée, il offrit de nouveau son bras à la jeune femme. Certes, il était une grande ombre dans la nuit, mais quand un homme lève les yeux dans la nuit, ce sont les étoiles qu'il regarde, et non pas la noirceur qui les entoure. Kameron était comme un flambeau à travers sa nuit, et un étrange mélange de fiereté et d'humilité venaient se mélanger dans son coeur quand il sentait la présence de la noble dame près de lui.

Kameron, je dois vous le dire... même dans toute ma stature et ma force, à vos côtés, je ne suis qu'un géant de papier...

Celle-ci avait dé sellé elle-même sa monture ainsi que débridée et lui filait un coup de brosse pendant que Guccio faisait conversation avec la sienne. Elle donna quelques tapes affectueuses et se retourna quand Guccio l'interpella.

Elle sembla redouter quelque chose un instant, mais sembla légèrement soulagée au commentaire. Devant cette ambiguïté qui laissait place à différentes choses, elle était prête à l'écouter.

Que voulez-vous dire?

Elle s'accota à la rembarde en observant le marchand.

Le Lombard retira son bras, et son sourire presqu'éternel vascilla puis s'éteinds complètement. Son regard par contre restait éclairé d'une lumière singulière.

Je... ah peste soit de ces moments maladroits ou je cherche mes mots... Kameron, nous nous sommes écrit bien des choses vous et moi, nous avons passé beaucoup de temps ensemble, et manifestement, malgré votre départ prochain, lors de votre retour cela sera encore le cas.

Guccio, contre toute attente, semblait vraiment en difficulté de trouver ses mots, lui qui d'habitude jouait de la musique avec son verbe. Sa détermination semblait cependant inaltérée par ces difficultées temporaires.

Vous êtes une noble dame, et je suis un roturier pûr et dûr. Nos mondes sont différents en théorie, nos places dans ce monde techniquement presqu'incompatibles... et pourtant... ici, maintenant, avec vous, c'est ici que je me sens à ma place. Il y a quelque chose, un courant qui passe entre nous qui dépasse les barrières, qui élimine toute catégorisation de statut...

Il fit une révérence, mais cette fois-ci rien de ces révérences de court qu'il savait si bien faire, simplement la révérence humble d'un homme qui s'exprime sincèrement.

Je ne veut pas que cela cesse. À vos côtés mêmes mes faiblesses semblent être une chose de valeur... je me sens... complet, entier. Même mortel je n'ai pas connu cette sensation.

Il soupira.

Encore une fois, pardonnez-moi, je m'emporte, mais se serait vous manquer de respect que d'économiser ma franchise dans les conversation que je partage avec vous... je... quand vous m'avez tutoyer tout à l'heure, j'ai vascillé un moment.

Ses sourcils se froncèrent

Et pourtant c'était le plus grand bien que j'ai ressenti depuis... trop longtemps. Pardonnez-moi encore une fois pour mon approche cavalière...

Ce n'était pas la première fois qu'il lui tenait ce genre de discours, mais de l'avoir devant elle et de constater son réel malaise dans toute sa franchise lui laissait une autre impression. Le propos avait encore quelque chose de cavalier et elle aurait pu lui demander de quitter sur le champs pour ce genre de discours. Pas cette fois... non.

Contre toute attente elle lui sourit, semblant presque compatissante.
Elle se redressa et fit le tour du mur qui les séparait. Elle referma avec précaution la porte du box et s'installa devant celle du box ou était Guccio.

Il n'y a aucun mal à chercher ses mots. Nous ne sommes pas en Élysées, il n'y a ici que vous et moi.

Elle fronça les sourcils.

Je vous demande pardon si j'ai pu vous mettre mal à l'aise tout à l'heure, je me suis... quelque peu échappée.