Sur un immense trône de pierre recouvert de végétation, un homme fragile se tient assis droit. Assis non loin du trône se tien une femme voilée et masquée, derrière elle une imposante créature faite de pierre craquelée lui sert de dossier. La femme et la gargouille discutents paisiblement; quand soudainement, la bouche de l'homme s'entrouvre pour laisser s'échaper un chant... Le silence s'instale pour écouter le chant de l'homme...
Emmène-moi loin de ce ridicule pied à terre,
Je souhaite autre chose, de merveilleux et de sublime,
Quelque chose empli de couleurs radieuses qui sont maîtres
De la matière, pour bouleverser tous nos rythmes.
Un feu de bois est amené par un rouge cerise,
Le bleu azur donne naissance aux facultés du ciel,
Le vert nous invite dans la forêt aux grandes ailes,
Le soleil provient de l’envie d’une nouvelle mise.
Laisse-moi croire à la beauté d’une divinité,
Je veux oublier pendant un moment éphémère,
Toutes épreuves qui me rappellent la fatalité,
Je souhaite sentir un monde où tout me semble si clair.
Laisse-moi apprécier ce printemps qui s’éternise,
Mais où les ressentis s’amplifient profondément.
Je veux rêver ma vie pour le moment d’un bref instant,
Je croule sous la réalité qui s'immortalise.
Laisse-moi imaginé une suprême utopie :
Tous les hommes célèbreraient la Grande tranquillité,
Main dans la main, ils ne formeraient qu’un dans leur vie,
Laisse-moi gommer, laisse-moi changer, je veux rêver.
Un long silence s'instale après la fin du chant, l'homme d'a pas bougé; puis enfin la créature de pierre vit qu'à briser ce silence.
Sigfried - Melkar.... tu ne m'avais jamais chanté cette chanson... d'où provient-il...
Melkar - Gardien.... ce chant me vient des âmes d'Amsterdam.... c'est un chant u'ils chantent à l'unisson... toutes sasn exception...
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